Des composants d’Artemisia plus efficaces que l’hydroxychloroquine contre Covid-19

Artemisia, le laboratoire Biologiquement des plantes rares riches en principes actifs.
Artemisia, le laboratoire Biologiquement des plantes rares riches en principes actifs.

Dans une récente publication du 22 juillet 2020, des chercheurs viennent de démontrer que des composants d’Artemisia annua, la célèbre plante anti-malaria utilisée dans de nombreuses régions du monde avaient une efficacité encore supérieure à celle déjà démontrée de l’hydroxychloroquine.

Dans une récente publication du 22 juillet 2020, des chercheurs viennent de démontrer que des composants d’Artemisia annua, la célèbre plante anti-malaria utilisée dans de nombreuses régions du monde (1), avaient une efficacité encore supérieure à celle déjà démontrée de l’hydroxychloroquine (2), permettant ainsi de développer une nouvelle stratégie encore plus efficace contre les infections virales, notamment à coronavirus (Covid-19) après les très bons résultats déjà obtenus avec le protocole du professeur Didier Raoult de l’IHU Marseille (hydroxychloroquine + azithromycine) : (3)

« L’artémisinine et ses dérivés, un agent antipaludique, présentent une liaison plus puissante aux points chauds de liaison Lys353 et Lys31 de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 que l’hydroxychloroquine: réutilisation potentielle de l’arténimol pour COVID-19 »

La traduction du résumé des travaux publiés montre le monde d’action de ces composants d’Artemisia annua, notamment l’artésunate, l’artémisinine et l’arténimol au niveau de la liaison au récepteur de la protéine SARS-COV-2 Spike par études d’amarrage moléculaire :

« Les herbes médicinales se sont avérées au fil de l’histoire être une source de remèdes multiples. Dans cet article, nous démontrons comment l’hydroxychloroquine peut agir comme un bon inhibiteur du domaine de liaison au récepteur de la protéine SARS-CoV-2 Spike à l’aide d’études d’amarrage moléculaire. Nous dévoilons également comment l’hydroxychloroquine peut interférer dans la prévention de Lys353 dans hACE2 d’interagir avec le hotspot de liaison correspondant présent sur la protéine Spike. Un dépistage plus poussé de l’artémisinine et des composés dérivés a produit un meilleur score d’amarrage Vina que l’hydroxychloroquine (-7,1 kcal mol-1 pour l’acide artélinique contre -5,5 kcal mol-1 pour l’hydroxychloroquine). L’artésunate, l’artémisinine et l’arténimol ont montré deux modes d’interactions avec les points chauds de liaison Lys353 et Lys31 de la protéine Spike. L’analyse de la dynamique moléculaire a confirmé que les complexes formés sont capables d’interagir et de rester stables dans le site actif de leurs cibles respectives. Étant donné que ces molécules sont des antiviraux efficaces avec d’excellents antécédents de sécurité chez l’homme contre diverses affections, nous recommandons leur réutilisation potentielle pour le traitement des patients atteints du SRAS-CoV-2 après des études cliniques réussies. De plus, un protocole d’extraction de l’artémisinine à partir d’Artemisia annua L. est proposé afin de faire face à la demande mondiale urgente potentielle. » Communiqué par Ramaswamy H. Sarma.

Le potentiel antiviral de l’artemisia annua est dù aussi à certains de ses composés :
phytosterols, quercetine, lutéoline, βsitosterol, stigmasterol et tanins ; et on assiste à une synergie de ces composés lorsque est administré l’extrait du totum des parties foliaires de la plante ; la plante a aussi un potentiel immunostimulateur; l’efficacité de l’administration de décoctions médicinales incluant de l’Artemisia annua en complément de traitements conventionnels pour atténuer les symptômes ; rajoutant à cela l’absence de toxicité de l’infusion, de la teinture mère ou de la poudre de la plante.
Sources :
1- https://www.bernardsudan.net/covid19-chloroquine-et-artemisia-vers-une-autre-solution/
2- https://www.bernardsudan.net/mecanisme-daction-de-la-chloroquine-contre-le-covid-19/
3 – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32593867/
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/07391102.2020.1796809

2 Commentaires sur “Des composants d’Artemisia plus efficaces que l’hydroxychloroquine contre Covid-19

  1. Béa Durieu says:

    Mon mari a attrapé la varicelle lorsqu’il a été en contact avec nos petits enfants qui l’avait, le mois dernier. Curieusement il ne l’avait jamais attrapé lorsque nos jeunes enfants l’ont eue. Cela a été très grave, il a développé une pneumonie varicelleurse. Ils s’en est sorti grâce à l’artémisia annua.

    • Biologiquement.fr says:

      Chère cliente,
      Merci pour votre commentaire, nous sommes ravi d’entendre que votre mari s’est rétabli de sa pneumonie varicelleuse, et il est intéressant de noter que l’artémisia annua a joué un rôle dans son rétablissement. La varicelle est généralement plus sévère chez les adultes que chez les enfants, et les complications telles que la pneumonie varicelleuse sont rares mais peuvent être sérieuses.

      L’artémisia annua, aussi connue sous le nom d’armoise annuelle, est une plante qui a été utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter diverses maladies, y compris les infections parasitaires comme le paludisme. Des études ont montré que l’artémisia annua contient de l’artémisinine, qui a des propriétés antivirales et anti-inflammatoires. Cela explique pourquoi votre mari a trouvé du soulagement en utilisant cette plante.

      Je vous souhaite à vous et à votre famille une bonne santé et du bien-être.

      Cordialement,
      L’équipe du laboratoire biologiquement.shop

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